Actualité scientifique

Les poissons, nos ancêtres repentis

Les poissons regrettent d’être sortis de l’eau il y a 400 millions d’années, révèlent des scientifiques du CNRS. Une décision funeste dont les poissons déplorent les conséquences, y compris notre apparition. #poissond’avril2024

Deux loches marbrées (Epinephelus polyphekadion) socialisent, atoll de Fakarava, Tuamotu, Polynésie française.
Deux loches marbrées (Epinephelus polyphekadion) socialisent, atoll de Fakarava, Tuamotu, Polynésie française.

© Thomas Vignaud / CNRS Photothèque

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Au Dévonien, il y a environ 400 millions d’années, certains poissons qui peuplaient les océans du globe ont en effet évolué, troquant notamment nageoires et branchies contre des pattes et des poumons afin de coloniser la terre ferme. Un événement fondateur, qui a par la suite donné naissance à des millions d’espèces et qui fait d’eux nos ancêtres selon les paléontologues.

« Honnêtement, c’était une erreur », estime aujourd’hui Boniface Eloy, directeur du laboratoire FISH (Fondements Ichtyologiques des Sociétés Humaines) de Brest et descendant de poissons. « Si mes ancêtres étaient tranquillement restés au fond de la Panthalassa, je n’aurais jamais passé une heure dans le métro ce matin et mes ex-congénères ne seraient pas en train de manger du plastique et du mercure au large de Saint-Brieuc. »

Un constat amer partagé par sa collègue Amélie Hascoat, qui co-signe un article publié vendredi 1er avril dans la revue Mélancolie Marine. « Il faut bien se rendre compte qu’à l’époque, nos seules préoccupations consistaient à trouver des courants chauds et une anémone sympa où déposer nos œufs. Aujourd’hui, je dois m’inquiéter chaque jour d’une possible apocalypse nucléaire et payer des impôts. Pour tout vous dire, j’ai plutôt hâte de cette montée des eaux qu’on nous promet depuis des années. »

Dans l’article, les scientifiques, dont les ancêtres vivaient encore sous l’eau il y a à peine 400 millions d’années, dressent un panorama non-exhaustif des conséquences à long terme de cette funeste décision : plaies d’Égypte, hausse des loyers, conflits armés, pollution, noyades, comédies françaises… Autant de problèmes qui ne se posaient pas aux populations aquatiques du Dévonien. Mais les chercheurs laissent également entendre que rien n’est irréversible et qu’ils planchent d’ores et déjà sur des solutions.

« Grâce à un financement public, nous avons déjà pu procéder à des essais de greffe de branchies sur des individus sains, afin de les réintroduire dans le milieu naturel de leurs aïeux », se réjouit Amélie Hascoat, qui vit désormais elle-même dans un bassin aménagé. « Nous espérons, grâce à des recherches appliquées, que le Elon Musk du retour à la mer sera français ! »

Dans un communiqué, le ministère de la Mer a fait part de sa « consternation » et annoncé avoir ouvert une enquête... sur ce #poisson d’avril !

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Gobie se dissimulant par homochromie, sur un corail fouet, "cirrhipathes", dans le lagon sud de Nouvelle-Calédonie, dans l'océan Pacifique. Cette photographie a été réalisée dans le cadre du projet de recherche IBANOE dont l'objectif est d'identifier de nouveaux indicateurs des apports anthropiques (nutriments, métaux lourds) et du fonctionnement trophique du lagon sud-ouest de Nouvelle-Calédonie. In fine, il s'agit d'appréhender l'intensité et l'étendue spatiale des apports anthropiques de…

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Gobie se dissimulant par homochromie, sur un corail fouet, "cirrhipathes", dans le lagon sud de Nouv
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Test d'un poisson-robot et de deux moules artificielles dans un bassin. Ils appartiennent à une flotte créée pour observer la lagune de Venise, un milieu écologique extrêmement fragile, très sensible à l’activité humaine et aux changements climatiques. Fruits de la biorobotique, ces dispositifs sont inspirés de la nature. Ils sont capables d’évoluer en autonomie et d’interagir entre eux grâce à une technologie inspirée du sens électrique de certains poissons, qui produisent et analysent un…

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Test d'un poisson-robot et de deux moules artificielles dans un bassin
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Juvénile de corb, "Sciaena umbra", marqué à l'aide d'un élastomère qui fluoresce sous lumière UV. Cet individu provient d'un lot élevé en laboratoire par la plateforme Stella mare à des fins de restauration écologique. 1 000 individus ont été relâchés en mer en 2021. Le marquage permet de distinguer ces individus lors des suivis en plongée de ceux issus des pontes du milieu. La plateforme Stella mare est dédiée à l’ingénierie écologique marine et littorale. Elle réunit scientifiques,…

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Juvénile de corb marqué, élevé à des fins de restauration écologique par Stella mare
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Poisson notothénioïde "Pagothenia borchgrevinki" posé sur la glace, aux abords de la base Dumont d'Urville, en Terre Adélie, Antarctique. Il possède des glycoprotéines antigel lui permettant de résister aux températures négatives. Cette photographie a été réalisée dans le cadre du programme REVOLTA (Ressources écologiques et valorisation par un observatoire à long terme en Terre Adélie). Ce programme consiste à étudier la faune et la flore de l'Antarctique, milieu qui ne subit que des…

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Poisson notothénioïde posé sur la glace, aux abords de la base Dumont d'Urville
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Œufs de barbeau fluviatile, "Barbus barbus", à 7 jours post fécondation. Les expérimentations menées en laboratoire sur le barbeau fluviatile permettent de mieux connaître les caractéristiques de son cycle biologique, notamment les périodes cruciales de son développement. Les chercheurs étudient en particulier sa croissance, grâce aux otolithes. Ils peuvent ensuite cibler des actions en termes de restauration écologique de cette espèce. En effet, le barbeau est une espèce caractéristique de…

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Œufs de barbeau fluviatile
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Larve de barbeau fluviatile, " Barbus barbus", à 2 jours post éclosion, dans laquelle on distingue les otolithes (en beige foncé) : des concrétions minérales de l'oreille interne chez les vertébrés. Chaque espèce possède une forme particulière d'otolithe. Ce dernier permet d'estimer l'âge du poisson en nombre de jours, en comptant les dépôts journaliers successifs de CaCo3 (carbonate de calcium) sur l'otolithe. Au delà de 200 jours, l'estimation de l'âge en nombre de jours s'avère difficile. Il…

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Larve de barbeau fluviatile dans laquelle on distingue les otolithes
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Larve de barbeau fluviatile, "Barbus barbus", à 12 jours post éclosion. Les expérimentations menées en laboratoire sur le barbeau fluviatile permettent de mieux connaître les caractéristiques de son cycle biologique, notamment les périodes cruciales de son développement. Les chercheurs étudient en particulier sa croissance, grâce aux otolithes. Ils peuvent ensuite cibler des actions en termes de restauration écologique de cette espèce. En effet, le barbeau est une espèce caractéristique de…

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Larve de barbeau fluviatile
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"Carapus sp." vivant en association avec une holothurie "Bohadschia argus" dans le lagon de Moorea, en Polynésie française. Ce poisson de la famille des "Carapidae" vit au stade adulte dans les arcs branchiaux des holothuries. Le CRIOBE est l’un des plus éminents laboratoires français pour l’étude des écosystèmes coralliens. Il développe une recherche pluridisciplinaire – à la croisée de l’écologie, la génétique et la chimie – axée sur les récifs coralliens de demain.

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Poisson "Carapus sp." vivant en association avec une holothurie "Bohadschia argus", Moorea
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Fossile d'un requin "Aquilolamna milarcae" découvert en 2012 à Vallecillo, au Mexique, et analysé par une équipe internationale de paléontologues menée par un chercheur de Géosciences Rennes. Cette espèce fossile a permis à ses découvreurs de définir une nouvelle famille. Les "requins aigles" se caractérisent par des nageoires pectorales extrêmement longues et fines rappelant les "ailes" des raies mantas, couplées à une nageoire caudale typique de la plupart des requins de haute mer, ce qui…

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Fossile d'un requin "Aquilolamna milarcae" du Crétacé, découvert au Mexique
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Gonelle "Lycodes mucosus" sur des coquillages, cachée sous un rocher recouvert d'algues coralligènes roses, avec une ascidie (à gauche) et une crevette (en haut), dans le fjord Young Sund, aux abords de la station de Daneborg, au Groenland. Cette image a été réalisée dans le cadre du projet PRIVARC, dont le but est de quantifier les effets anthropiques sur les écosystèmes benthiques arctiques et notamment le renouvellement des populations de bivalves, en étudiant les retards à la métamorphose…

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Gonelle sur des coquillages, cachée sous un rocher, au Groenland
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Observation des déplacements collectifs de poissons nez-rouge, "Hemigrammus rhodostomus". Ces derniers manifestent une nage en banc très marquée. L’objectif des expériences réalisées dans l’équipe "collective animal behavior" est de caractériser et modéliser les interactions permettant aux individus de coordonner leurs déplacements et de choisir collectivement une direction. La méthodologie employée pour étudier ces phénomènes consiste à caractériser et quantifier séparément les comportements…

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Déplacement collectif de poissons nez-rouge
20170126_0096
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Gonnelle, "Pholis gunnellus", au 1er plan et une étoile de mer, dans la Passe à Henry, dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. Cette espèce se rencontre en milieu marin ou en eaux saumâtres, principalement sur les côtes rocheuses depuis les cuvettes en milieu intertidal mais elle peut descendre jusqu'à 100 m de profondeur en hiver. Elle peut rester émergée sous des pierres ou parmi les algues et les crampons de laminaires. On trouve cette espèce dans l'Atlantique nord-ouest et nord-est…

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Gonnelle, "Pholis gunnellus", au 1er plan et une étoile de mer, dans la Passe à Henry
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Embryons de poissons fluorescents mis au contact d'échantillons d'eau prélevés à la sortie d'une station d'épuration, dont on veut tester la qualité. Cette image a été réalisée dans la start-up Watchfrog, cofondée en 2005 par Barbara Demeneix, médaille de l'innovation du CNRS 2014. Cette société commercialise des tests basés sur des larves d'amphibiens et de poissons qui deviennent fluorescents en présence de perturbateurs endocriniens interférant avec les hormones thyroïdiennes ou sexuelles…

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Start-up Watchfrog
20130001_2047
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Squelette complet, exceptionnellement bien conservé, d'un poisson osseux du groupe des aeduelliformes, daté d'environ 300 millions d'années et trouvé sur un site du bassin d'Autun datant du Permien, près de la commune de Muse, en Saône-et-Loire. Le bassin d'Autun était un des lacs de la chaîne hercynienne qui traversait la Pangée d'est en ouest, il y a 300 à 250 millions d'années. C'est une fenêtre ouverte sur la biodiversité de cette époque durant laquelle Muse était un grand lac, entouré d…

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Squelette complet, exceptionnellement bien conservé, d'un poisson osseux du groupe des aeduelliforme
20110001_0795
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Mérou dans un nuage de poissons glass fish ou poissons de verre, "Parapriacanthus", dans le lagon de Nouvelle-Calédonie, océan Pacifique. Photo réalisée dans le cadre du projet de recherche IBANOE dont l'objectif est d'identifier de nouveaux indicateurs des apports anthropiques (nutriments, métaux lourds) et du fonctionnement trophique du lagon sud-ouest de Nouvelle-Calédonie. In fine, il s'agit d'appréhender l'intensité et l'étendue spatiale des apports anthropiques de Nouvelle-Calédonie et du…

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Mérou dans un nuage de poissons glass fish ou poissons de verre, "Parapriacanthus", dans le lagon de
20180012_0068
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Chaboisseau à épines courtes, "Myoxocephalus scorpius", que l’on appelle aussi poisson scorpion ou crapaud de mer, dans le fjord Young Sund, au Groenland. Cette espèce, présente du golfe du Saint-Laurent jusqu'en Arctique, est un poisson au mimétisme remarquable grâce à des cellules de peau spéciales, les chromatophores. Ses couleurs varient du gris au rose, en passant par toutes les teintes du brun. Cette image a été réalisée dans le cadre du projet PRIVARC, dont le but est de quantifier les…

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Chaboisseau à épines courtes, à l'embouchure du fjord Young Sund, au Groenland
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Zoom sur les écailles latérales d'un poisson osseux (actinoptérygien) trouvé dans des "schistes" (argilite) bitumineux du Permien de Muse, en Saône-et-Loire, et conservé au Musée Jacques de la Comble (Museum d'histoire naturelle d'Autun). Avec l'autorisation du museum d'histoire naturelle Jacques de La Comble, Autun.

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Zoom sur les écailles latérales d'un poisson osseux (actinoptérygien) trouvé dans des "schistes" bitumeux
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Crâne et vertèbres d'un poisson du Crétacé, datant d'environ 100 millions d'années (à gauche) et l'image de ce fossile obtenue par fluorescence des rayons X sous rayonnement synchrotron (à droite). Cette image, en fausses couleurs, montre les distributions du fer (en bleu) et de deux terres rares : néodyme (en rouge) et yttrium (en vert). Cette technique d'analyse non destructrice permet de mieux décrypter la morphologie des fossiles aplatis par la compression des roches. Elle est basée sur la…

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Crâne et vertèbres d'un poisson du Crétacé
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Poissons zèbres adultes "Danio rerio". Chez ce poisson sont étudiées : la mise en place et la fonction des organes photorécepteurs au cours du développement précoce, ainsi que la genèse de nouvelles cellules rétiniennes chez l'adulte. Ces recherches permettent de connaître le rôle de l'horloge biologique dans le contrôle de la croissance journalière de la rétine et la genèse de nouvelles cellules. Les applications possibles concernent les processus de régénérescence des cellules nerveuses en…

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Poissons zèbres adultes "Danio rerio". Chez ce poisson sont étudiées : la mise en place et la foncti
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Larve de poisson et colonie de radiolaires "Pheodariecolozum". Ces organismes ont été collectés en mer Méditerranée au cours de l'expédition Tara Océans. Le 5 septembre 2009 le bateau Tara est parti de Lorient pour une expédition de 3 ans sur tous les océans du monde, afin d'en étudier la vie microscopique.

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Larve de poisson et colonie de radiolaires "Pheodariecolozum". Ces organismes ont été collectés en m
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Coupe d'otolithe en cours de ponçage. Elle est encore trop épaisse pour discerner le nucléus. Cet otolithe a été prélevé sur un chevesne ou chevaine, " Squalius cephalus", une espèce de poisson d'eau douce très fréquente en Europe, vue en microscopie optique. L'otolithe est une concrétion minérale de l'oreille interne des vertébrés. Il a été extrait sur un poisson récolté lors de pêches électriques, pour les besoins d'une étude sur la croissance des larves et juvéniles des lônes du Rhône. L…

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Coupe d'otolithe prélevé sur un chevesne
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Vue au microscope UV à épi-fluorescence d'un otolithe préparé de chevesne ou chevaine, " Squalius cephalus", marqué grâce à de l'alysarine complexone. Le chevesne est une espèce de poisson d'eau douce très fréquente en Europe. Les otolithes sont des concrétions minérales de l'oreille interne chez les vertébrés. Chaque espèce possède une forme particulière d'otolithe. Ce dernier permet d'estimer l'âge du poisson en nombre de jours, en comptant les dépôts journaliers successifs de CaCo3 …

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Vue au microscope UV à épi-fluorescence d'un otolithe préparé de chevesne
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Coupe frontale de lapilus, un type d'otolithe prélevé sur un chevesne ou chevaine , " Squalius cephalus", une espèce de poisson d'eau douce très fréquente en Europe, vue en microscopie optique (x70). L'otolithe est une concrétion minérale de l'oreille interne des vertébrés. Il a été extrait sur un poisson récolté lors de pêches électriques, pour les besoins d'une étude sur la croissance des larves et juvéniles des lônes du Rhône. L'objectif est d'estimer l'âge du poisson en nombre de jours, en…

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Coupe frontale de lapilus, un type d'otolithe prélevé sur un chevesne
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Un requin citron, "Negaprion acutidens", dont on aperçoit les dents. Il passe presque au-dessus du photographe. Moorea, Polynésie française. Les requins sont particulièrement vulnérables et en danger à l'échelle planétaire. Le travail des chercheurs consiste à comprendre les caractéristiques globales des populations chez certaines espèces, ainsi que les liens existant entre ces différentes populations. Les données de dynamique des populations obtenues, permettent par la suite d'optimiser les…

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Un requin citron, "Negaprion acutidens", dont on aperçoit les dents. Il passe presque au-dessus du p
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Lorsqu'on les nourrit, les requins à pointes noires, "Carcharhinus melanopterus", très présents à faible profondeur, deviennent de moins en moins timides... Lagon de Fakarava, archipel des Tuamotu, Polynésie française. Les requins sont particulièrement vulnérables et en danger à l'échelle planétaire. Le travail des chercheurs consiste à comprendre les caractéristiques globales des populations chez certaines espèces, ainsi que les liens existant entre ces différentes populations. Les données de…

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Lorsqu'on les nourrit, les requins à pointes noires, "Carcharhinus melanopterus", très présents à fa

CNRS Images,

Nous mettons en images les recherches scientifiques pour contribuer à une meilleure compréhension du monde, éveiller la curiosité et susciter l'émerveillement de tous.